AG 2024 de l’Association francophone d’Histoire de la construction (AFHC)

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16 décembre 2024, Centre Malher, 9 rue Malher, 75004 Paris

en présentiel et à distance via zoom

Présent.e.s (6)

Robert Carvais, Elsa Jamet, Ivan Lafarge, Guy Lambert, Valérie Nègre, Jean-Pierre Van Staëvel.

Via zoom (13)

Virginia Burgassi, Antonio, Burgoz Munez, Philippe Chazal, Diane Daussy, Bernard Espion,

Béatrice Gaillard, Théodore Guinnic, Catherine Isaac, Stéphane Lamouille, Serge Montens,

Lia Romano, Stéphanie Van de Voorde, Christiane Weber.

Excusé.e.s (2)

Antonio Becchi, Hélène Dessales.

Robert Carvais, président de l’Association francophone d’histoire de la construction, fait part aux membres présents et à distance de son plaisir de voir l’assemblée réunie, particulièrement heureux de renouer avec la tradition d’une réunion régulière que nous avions suspendue, pour plusieurs raisons (épidémie de Covid, réflexion pour de nouveaux statuts).

Il rappelle que l’Association francophone d’histoire de la construction a été créée en 2010 à l’occasion de la parution des actes du premier congrès francophone qui avait eu lieu à Paris en 2008, deux ans auparavant. Aussi l’association est assez jeune, malgré sa date de naissance début 2010, car ses quinze premières années ont été très contrastées. Absorbée par l’organisation du 4ICCH à Paris en juin 2012, puis bouleversée par la disparition en 2014 de Joël Sakarovitch, premier président, l’association trouve véritablement ses marques à partir de 2015.

Depuis janvier 2020, en dépit du contexte difficile, les activités de l’association ont continué (parution de la revue Ædificare, organisation du 4CFHC à Tlemcen en Algérie, soutien et participation aux manifestations internationales, maintenance des informations sur le site, etc.). Soulignons que la revue, créée en 2017, occupe une place internationale importante à côté du Construction history Journal britannique. Sa parution semestrielle, multilingue, en ligne et papier est régulière. Tous les articles sont évalués par des pairs en double aveugle. Le prochain numéro à paraître est le n° 17.  Dès la fin de la parenthèse de la covid en 2022, le président s’est aperçu que les statuts et le fonctionnement de l’association ne correspondaient plus vraiment à ce qu’il serait souhaitable de proposer pour une telle association dans un environnement où la recherche et la société ont beaucoup évolué. Il incombe à l’association de s’adapter à ce nouveau contexte.

Parallèlement à cela, le 4e congrès francophone a été organisé en Algérie, à Tlemcen ; pour la première fois l’association sortait du territoire français. Elle a rencontré de grosses difficultés tant techniques, scientifiques que financières malgré la bonne volonté de nos homologues algériens. L’association a tenu le cap et le président annonçe une bonne nouvelle : les actes devraient paraître bientôt. Le 5e Congrès francophone doit se dérouler des 18 au 20 juin prochain à Toulouse (université et école d’architecture).

Un autre coup dur que l’association a dû affronter est la disparition de notre vice-président, André Guillerme, décédé le 7 mai 2024 qui est une grande perte pour l’histoire des techniques, mais aussi une grande perte pour l’association. RC et VN lui rendront hommage dans le prochain numéro d’Ædificare, un éditorial lui sera dédié. 

1/- Le projet de nouveaux statuts :

À l’issue d’une réflexion collective avec le CA, d’échanges et de conseils, le président a pu élaborer un texte de nouveaux statuts pour l’association qui ont été lus, corrigés et validés par l’ancien conseil d’administration, mais dont il souhaite néanmoins présenter ici les grands axes. Le texte a été envoyé aux membres de l’association dans la convocation de la présente AG, afin qu’ils puissent en débattre le cas échéant et le voter en Assemblée générale pour le valider définitivement. Il est joint en annexe du présent PV.

Il est apparu au président que l’association devait être plus dynamique et plus utile qu’elle ne l’était. S’il est tout à fait louable de constituer une association savante, il convient d’aller au-delà. Il est tout aussi important de prendre part à la société d’aujourd’hui, à l’histoire qui se déroule devant nous, à s’engager davantage.

Le président reprend certains éléments du texte proposé :

  •  Il souligne le fait que des questions actuelles comme le réchauffement climatique ou la gestion des ressources touchent de près l’histoire de la construction et qu’il faut s’en rendre compte.
  • Le deuxième point est de donner à l’association un dynamisme qu’elle n’avait pas encore, en lui conférant une vocation dépassant l’histoire savante. Il serait souhaitable de parler au grand public.
  • Enfin, il serait important en troisième lieu de mobiliser des ressources financières plus importantes, dans le cadre de la bonne tenue des comptes de l’association.

Ainsi il convient de retenir trois idées essentielles :

  • Renforcer le lien de l’association avec la société (élargir le débat aux réflexions d’ordre politique ; être visible de la société, parler au grand public ; faire connaître les travaux des historiens de la construction ; proposer une offre de formation initiale et continue ; inventer une newsletter d’un nouveau genre).
  • Renforcer sa place institutionnelle (renforcer les moyens économiques ; ouvrir des collaborations avec les syndicats, les grandes entreprises ; aller au-devant du monde économique afin d’éclairer leur développement et d’obtenir de nouveaux financements ; élaborer une charte de bonnes pratiques, déontologique pour les membres de l’association (écologie, parité, éthique scientifique), moderniser nos instruments d’analyse, d’échange, de communication ; S’approprier les nouvelles technologie jusqu’à l’IA).
  • Les nouvelles idées ne viendront pas forcément de l’association et de ses membres mais peut-être d’ailleurs. Ainsi il serait bienvenu de créer un comité consultatif avec une double présidence, de l’association mais aussi d’un haut responsable de la société civile ou professionnelle. Le comité serait composé de différentes personnalités associatives, fédératives, d’agences publiques. Il conviendrait de confier la tâche de constitution de ce comité (prise de contact, modalités de participation) à quelques membres de l’association qui seraient intéressés.

Le président rappelle les nouvelles quatre finalités de l’association (incluant les finalités historiques)

  • 1/- Promouvoir la recherche francophone en histoire de la construction, valoriser les publications, les manifestations publiques, bien entendu, avec la publication de la revue à Ædificare, avec l’organisation des congrès francophones et la participation à des congrès internationaux qui se déroulent tous les trois ans, dont le dernier était à Zurich et le prochain à Turin. L’association se soucie également de contribuer à préserver les archives de la construction, question délicate en raison de la difficulté de les repérer, de la réticence des entreprises à souscrire à cette idée et de l’absence de mobilisation des institutions syndicales à cet endroit.
  • 2/- Fédérer les personnes et les institutions nationales et internationales qui travaillent dans le champ de l’histoire de la construction, afin de représenter cette communauté scientifique et de développer la culture technique dans l’enseignement supérieur en proposant un enseignement d’histoire de la construction (comme l’illustre actuelle un projet de Handbook collectif proposé par Stéphanie Van de Voorde, en cours d’élaboration). Il s’agit de préconiser et construire une offre de formation initiale et continue, de répondre à des appels à projets français, européens et internationaux qui pourraient intéressés l’histoire de la construction. A cette fin, il convient de surveiller systématiquement ce qui paraît. Cette tâche pourrait être confier à un adhérent intéressé.
  • 3/- Éclairer les questions actuelles dans le champ de l’architecture, de l’urbanisme et de la construction et faire des propositions dans ce sens dans le cadre des priorités à promouvoir : présenter et gérer une offre de service en lien avec l’objet de l’association auprès des fédérations professionnelles, institutions publiques et privées. Et d’une manière générale ouvrir l’association sur la thématique de la société d’aujourd’hui dans notre domaine (par exemple, rupture technologique, proportion de femmes, accueil des différentes vagues migratoires, naissance de l’écoconstruction, développement durable, etc.)
  • 4/- Construire une offre de services, de conseil, d’accompagnement, de cours, de formation initiale et continue, de diagnostics, d’études, etc.

Le président estime qu’il y a vraiment des actions à mener pour éclairer cette nouvelle vision que l’association pourrait promouvoir de l’histoire de la construction, c’est-à-dire inscrite dans les questionnements contemporains. Il pense que concrètement cela pourrait d’abord la faire reconnaître et dans un second temps nous apporter aussi des finances qui nous seraient profitables afin d’asseoir notre capacité financière mieux qu’elle ne l’est aujourd’hui.

Lors de la préparation des nouveaux statuts, les modalités concernant les normes du CA, les fréquences des réunions du CA ont été précisées et modifiées.  Les autres modalités sont restées identiques. Les nouveaux statuts sont à votre disposition en annexe de ce procès-verbal. L’essentiel demeure de se focaliser sur les axes, les directions vers lesquelles l’association se dirige.

Les membres présents ne posant aucune question et ne formulant pas de remarques, le projet de statuts est soumis au vote et adopté à l’unanimité des présents et des représentés.

2/- Élection d’un nouveau conseil d’administration

Afin de constituer un nouveau CA conformément aux nouveaux statuts, le président a consulté les membres de la communauté nationale et internationale d’histoire de la construction afin susciter les candidatures de personnes intéressées, actives, engagées et partantes. La liste ainsi constituée suit les principes généraux suivants : la parité femme/homme, une ouverture internationale, une représentativité des différentes périodes historiques et des différentes disciplines ou champs de l’histoire. Le choix s’est arrêté aux personnes suivantes avec leur propre accord.

Antonio Becchi, chercheur au Warburg Institute (London) en histoire de l’architecture, histoire des sciences et des techniques ;

Valentina Burgassi, maîtresse de conférences au Politecnico de Turin (Italie) en histoire de l’architecture et de la construction, époque moderne ;

Robert Carvais, directeur de recherche émérite au CNRS (Paris Nanterre) en histoire du droit, histoire des sciences et des techniques, périodes moderne et contemporaine ;

Hélène Dessales, maîtresse de conférences à l’ENS Ulm (Paris) et professeur associée à l’UNIL (Lausanne), en archéologie de la construction, période antique ;

Théodore Guuinic, maître de conférences à l’ENSA (Montpellier) en histoire de l’architecture, histoire de la construction, époques moderne et contemporaine

Guy Lambert, maître de conférences à l’ENSA-Bellevile (Paris) en histoire de l’architecture et de la construction, époque contemporaine ;

Elsa Jamet, post-doc à l’Université Paris 4, Centre André Chastel (Paris) en histoire de l’architecture et de la construction, époque contemporaine ;

Stéphane Lamouille, chargé de recherche au CNRS, Institut de recherches sur l’architecture antique (Pau) en histoire de l’architecture et de la construction, époque antique ;

Jean-Michel Mathonière, chercheur indépendant, spécialiste de l’histoire des compagnons, époque moderne et contemporaine ;

Valérie Nègre, professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Paris), en histoire de l’architecture, de la construction et des techniques, époques moderne et contemporaine.

Christel Palant-Frapier, maîtresse de conférences à l’ENSA Val de Seine (Paris) en histoire de l’architecture et de la construction, époque contemporaine ;

Stéphanie Van de Voorde, maîtresse de conférences à la Vrije Universiteit Brussel, (Bruxelles) en histoire de l’architecture et de la construction, époque contemporaine ;

Jean Pierre Van Staëvel, professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Paris) en archéologie orientale ;

Christiane Weber, professeur à l’Université de Stuttgart en histoire de l’architecture et de la construction, époque contemporaine.

Il est prévu la correction des statuts pour passer de 12 à 14 membres pour le CA.

Le Conseil d’administration est élu à l’unanimité des présents et des représentés.

3/- Constitution du Bureau :

Deux questions sont abordées :

  • Le nombre d’adhérents : Un des objectifs du président était initialement d’avoir un nombre d’adhérents important (autour d’une centaine de personnes). Or, ce nombre a beaucoup varié notamment en raison du Covid (cf. tableau ci-dessous) mais s’est maintenu autour d’une cinquantaine d’adhésion par an. Ce qui est peu comparativement aux sociétés sœurs : britannique qui est ancienne et compte près de 400 adhérents (avec beaucoup d’amateurs au sens étymologique du terme mais qui produit comme l’AFHC une revue régulière), germanique qui est plus récente et compte près de 140 adhérents (mais qui n’a pas de revue). Le président estime aujourd’hui que l’augmentation de membres ne peut en réalité être un objectif mais davantage un résultat. Il faut plutôt montrer un certain dynamisme dans le fonctionnement de l’institution, ce qui amène le président à parler de la revue Ædificare.
  • Le retard de la revue Ædificare :

La finalité de l’aventure était de créer une revue scientifique de rang A, créative et qui devait tenir sur la durée. Le Covid a ralenti le rythme de sa publication. La direction de la revue a constaté que sans numéro thématique la parution de la revue devenait irrégulière et prenait de fait du retard. D’autant qu’il aurait été souhaitable de recevoir des propositions hors dossier thématique afin de constituer des n° varia entre ceux thématiques. La revue a également été quelque peu retardée par le changement de secrétariat scientifique (arrivée de Béatrice Gaillard et Stéphane Lamouille, départ de Maxime Lhéritier et Sandrine Victor).

Le retard a été rattrapé en s’activant à monter 3 n° par an, ce qui demeure une rude épreuve pour le président et le secrétariat scientifique de la revue, sur tous les plans (temps, recherche d’experts, etc.). À aujourd’hui, nous avons des prévisions pour deux années d’avance jusqu’en 2027 inclus. Il conviendra de continuer à solliciter des articles sans thème et à se voir proposer des n° thématiques. Nous devons toujours avoir deux numéros d’avance.

Nous avons revu l’organigramme des n° thématiques afin de rendre leur traitement davantage efficace (rallongement de la période d’expertise).

 Adhésions et abonnements
20202045€
20212430€
20221350€
20231350€
20242140€

Le président insiste sur le fait que désormais tout en maintenant et développant les actions passées, l’objectif de l’association est de mettre en place les grands principes examinés plus haut exprimés dans les nouveaux statuts : s’ouvrir à la société contemporaine et en même temps moderniser sa gouvernance, pouvoir proposer des cours, des formations, pouvoir répondre à des appels à projets et participer à les réaliser.

Robert Carvais propose sa candidature comme président, Valérie Nègre comme vice-présidente. Théodore Guuinic propose sa candidature comme trésorier, ce qui est très courageux de sa part étant donné que la fonction effraie beaucoup, le plus souvent à tort. Elsa Jamet, Hélène Dessales et Guy Lambert se sont proposés pour faire partie du Bureau, comme secrétaires avec une mission spécifique qui sera définie ultérieurement lors de la première réunion du Bureau. Ces missions recouperont les nouvelles idées et actions mises en place par les nouveaux statuts. Certaines de ces missions pourront être prises en charge par des membres de l’Association, à leur demande ou à la sollicitation du Bureau ou du CA en fonction de leur compétence particulière.

  • Création d’un comité consultatif
  • Politique de communication (activités, revue, livres)
  • Surveiller les appels à projets
  • Newsletter nouvelle version avec abonnement gratuit (revue de presse via écoles de journalisme, actualités, retronews)
  • Rédaction d’une charte de bonne pratique et de déontologie
  • Bibliographie collaborative des publications francophones.

Philippe Chazal qui ne fait pas partie de l’association mais du fait de son expérience et pour l’avoir réalisé pour un think-tank sur les médias et pour un syndicat professionnel, se propose d’aider l’association à construire un comité consultatif et une offre de services (formations initiales et continue pour les professionnels de la filière et l’université, incubation de projets, conseils aux entreprises, observatoire…). Comment s’ouvrir sur la société, auprès des pouvoirs publics, de telle manière à être le plus en avance possible sur l’information, ne pas la découvrir au dernier moment, et en même temps être en mesure de faire passer un certain nombre d’idées qui peuvent être reprises dans une réglementation, dans un appel à projet, etc. 

[Philippe Chazal a créé et dirigé la Chaine « Histoire ». Il a été directeur des programmes de « Arte » pendant plusieurs années. Il continue de travailler pour la Fabrique des formats, une entreprise qu’il a créée pour l’audiovisuel, pour les médias et l’audiovisuel].

4/- Finances

En ce qui concerne les finances, l’association possède à la caisse d’épargne d’île de France trois comptes.

  • Un livret A qui contient tout notre capital, à ce jour 26 140,88€ et qui rapporte peu très peu (2,4% jusqu’en juillet 2025 puis 1,7%). Au départ ce compte contenait 50 000€.  Nous avons dépensé environ la moitié de notre capital en 15 années. 
  • Un second compte, pour la forme, qui contient une action de la caisse d’épargne, soit 39,54€. 
  • Un troisième compte courant avec lequel, évidemment, on paye les factures et par lequel on fait transiter tout l’argent fluctuant de l’Association. A ce jour, ce compte est créditeur de 536,04€ avec un potentiel de versement du crédit du compte Paypal (ci-dessous) de 546,04€.

Ce compte est alimenté de plusieurs façons : les cotisations/abonnements des adhérents (via Paypal avec soustraction de 2,9 % de la somme versée + une commission fixe de 0,35 € ou virements bancaires) [il faut savoir qu’il est possible d’adhérer pour 10 années, voir également les prix des adhésions selon la qualité des adhérents et selon qu’il s’agit d’un individu ou d’une institution, cf. tableaux supra], les subventions obtenues par le Ministère de la Culture via le laboratoire, Architecture, territoire et environnement de l’ENSA Normandie (4000€ pour 2 numéros de la revue) et si nécessaire un virement du livret A.

Ce compte sert à payer les dépenses de l’association :

Dépenses exceptionnelles (pots de présentations ou table-rondes de la revue)

Frais de fonctionnement du compte courant se montant à 15€ puis 16,90€ par mois ;

Frais d’hébergement du site et conservation du nom de domaine (OVH). Les sommes varient chaque année (en 2024, 167,17€)

Frais d’entretien du site (Pauline Le Pallec) : 1000€/an

La subvention à l’éditeur de 1000€ par numéro(cette subvention est liée à celle obtenues par le Ministère de la Culture susvisée)

Les factures de traduction ou de relecture de textes pour la langue (Ædificare)

Les factures des abonnements à la revue. Il existe une différence entre le prix des abonnements fait aux adhérents de l’association et le coût réel des abonnements commandés à Classiques Garnier qui correspond en gros au coût d’envoi de la revue, surtout pour l’étranger.

L’aide aux publications des Congrès francophones (environ 3000€). Précisons qu’il est demandé aux intervenants d’adhérer à l’association pour la faire connaître, ainsi que sa revue et afin que les cotisations contribuent au soutien à la publication des actes.

L’aide pour la réalisation des Congrès internationaux qui se limite à l’aide pour la venue de doctorants ou post-docs.

A propos des adhérents qui auraient souscrit un abonnement via l’association (donc à un tarif préférentiel), il leur est demandé, depuis que nous avons rattrapé notre retard, de faire un retour à l’association afin de signaler s’il leur arrive de ne pas recevoir les numéros souscrits.

Une discussion s’engage sur la possibilité d’utiliser la subvention du Ministère pour autre chose que le paiement des subventions à Classiques Garnier, par exemple une manifestation (table-ronde, débats, etc.). Cette option ne semble pas envisageable. Ce n’est pas de cette façon que le manque de crédits doit être résolu. Il faut ouvrir la revue à des partenariats financiers, faire preuve de dynamisme dans le cadre des nouveaux statuts pour obtenir des financements. Rémunérer le travail de l’association devrait être naturel. Elle ne travaille pas pour rien, même si en principe bénévole. Elle a le droit de percevoir des bénéfices sur ce qu’elle réalise qui pourraient être réinvestis dans l’association. Cela n’est pas contraire au principe non lucratif de l’association. 

Il faudra discuter et adopter une position à l’égard des pays dont les citoyens ne peuvent pour de multiples raisons payer une cotisation pleine et entière bien que désirant adhérer. Lors du colloque de Tlemcen, le président s’y était engagé. Ci-dessous le tableau des dispositions existantes pour l’adhésion/abonnement :

Adhésion avec Abonnement à la revue Ædificare – Plein tarif65€
Adhésion seule – Plein tarif30€
Adhésion individuelle de soutien (10 ans)300€
Adhésion avec abonnement à la revue Ædificare – Étudiants et doctorants30€
Adhésion seule – Étudiants et doctorants15€
Adhésion (abonnement à la revue inclus) – Institutions300€
Adhésion (abonnement à la revue inclus) – Mécénat3000€
Abonnement à la revue Ædificare – Particulier – Plein tarif TTC49€
Abonnement à la revue Ædificare – Étudiant – Plein tarif TTC15€
Abonnement à la revue Ædificare – Institution – Plein tarif TTC80€
Abonnement à la revue Ædificare – Étranger particulier (port inclus) HT (TVA 5,5%)56€
Abonnement à la revue Ædificare – Étranger Étudiant (port inclus) HT29€
Abonnement à la revue Ædificare – Étranger institution (port inclus) HT87€

Ces tableaux permettent de comprendre ce que coûtent réellement à l’Association les abonnements des adhérents. Par exemple, sur les 65€ d’une adhésion-abonnement pour un particulier, l’association paie l’abonnement à l’éditeur 49€, il reste donc à l’association 11€, ce qui est vraiment dérisoire. Sur les 30€ d’une adhésion-abonnement pour un étudiant étranger, l’association paie l’abonnement à l’éditeur 29€ + TVA = 30,59€, soit plus que ce que l’étudiant verse.

L’éditeur doit nous fournir un état des ventes de la revue (abonnement ou vente directe) et examiner s’il est possible de rendre en open access certaines années de la revue.

Une discussion s’engage sur la revue et son devenir. L’idée de numéros thématique n’est pas la meilleure solution. Il faudra obtenir des articles isolés qui constitueraient des numéro Varia. Comment y parvenir ? Par ailleurs outre que les articles isolés peuvent compléter des n° thématiques, il était envisagé – et la revue l’a un peu expérimenté – de publier des entretiens de professionnels (murailler, compagnon tailleur de pierre) au sens large. Ce pourrait être des personnalités scientifiques comme Jean-Pierre Adam, Jean-Marie Pérouse de Montclos, Howard Davis, etc. Cet exercice est très stimulant. De même, nous avons développé des éditions de texte. Nous pourrions envisager des traductions de textes majeurs, mais le coût pourrait être élevé. Il faudrait avoir une liste de personnes s’engageant, de par leur compétence, à préparer de tels travaux d’entretien, de traduction ou d’édition de texte car cela demande du travail, du temps passé, de la rédaction, mais cela contribuerait avant tout à transmettre la mémoire de l’histoire de la construction.

Pour la prochaine AG, comme la connexion n’est pas excellente, il sera prévu une connexion zoom institutionnel par Robert.

Il est souhaité de Bonnes fêtes de fin d’année à toutes et tous.

Toutes les questions ayant été abordées, la séance est levée.

Robert Carvais, président  Valérie Nègre, Vice-présidente