AG de l’AFHC du 28 janvier 2020 – Brasserie Le Sully, 6 Bd Henri IV, 75004 Paris – 17h

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Présents (23) : Philippe Bernardi, Gilles Bienvenu, Robert Carvais, Frédéric Davidovits, Hélène Dessales, Bernard Espion, François Fleury, Béatrice Gaillard, André Guillerme, Catherine Isaac, Guy Lambert, Olivier Lavigne, Léonore Losserand, Jean-Michel Mathonière, Nicolas Moucheront, Valérie Nègre, Yvon Plouzennec, Lia Romano, Hélène Rousteau-Chambon, Cécile Sabathier, Souha Salhi, Jean-Pierre Van Staevel et Frédéric Thibault

Excusés (9) : Antonio Becchi, Inge Bertels, Franz Graf, Alberto Grimoldi, Maxime L’Héritier,  Virginie Mathé, Gilbert Richaud, Hélène Vacher, Armelle Varcin

Ordre du jour :

1/- Élection d’un nouveau membre du bureau

2/- Activités de l’Association, bilan

3/- Bilan financier

4/- Recherche de partenariat, bilan

5/- États des adhésions

6/- Revue Ædificare

7/- Préparation d’une bibliographie d’HC

8/- 4CFHC – Tlemcen

9/- 7ICCH – Lisbonne

10/- Questions diverses

Robert Carvais (RC) explique qu’en raison des grèves de transport, cette année une seule AG de l’AFHC, à la place des deux habituelles, a pu être organisée. Nous l’avons couplée avec la parution des Actes du 3e CFHC qui a eu lieu à Nantes du 21 au 23 juin 2017.

1/- Election d’un nouveau membre du bureau :

Robert Carvais explique que Philippe Bernardi (PB) ne souhaitant plus faire partie du bureau de l’Association, il incombe pour le bon fonctionnement de l’AFHC qu’il soit remplacé au plus vite, même si l’on ne respecte pas strictement les statuts de l’Association, et malgré un courrier de Maxime L’Héritier invitant à les suivre scrupuleusement. Selon RC, à  relire ces statuts, il semble que d’une part, nombre de ses dispositions n’étaient pas ou plus adéquates, qu’il conviendra sans doute de les modifier, mais surtout qu’il fallait pallier au plus pressé et remplacer Philippe Bernardi afin que nous puissions répondre au jour le jour aux défis que rencontre l’Association.

RC pose la question à PB pour savoir s’il souhaite également démissionner du Conseil d’administration ? Sa réponse est positive.

Même si Valérie Nègre (VN) fait remarquer que l’Association est très ancienne, il convient de préciser que L’AFHC est plutôt jeune en pratique car même si elle date officiellement de 2010 (date de parution des acte du 1CFHC Édifices & Artifices), elle a été mise entre parenthèses pendant les deux années de préparation du 4ICCH qui s’est tenu à Paris en 2012. En 2013, l’association a commencé à fonctionner, sauf que le décès soudain – le 20 mars 2014 – de notre président Joël Sakarovitch, nous a bouleversé, déboussolé et a arrêté notre élan. Ainsi, notre association ne date que de fin 2014. Nous sommes début 2020. Cela fait en réalité 5 années qu’elle existe réellement.

Les statuts sont en ligne et disponibles à tous ceux qui seraient intéressés de les lire. Selon ceux-ci, le CA est élu pour 5 ans, renouvelable par tiers. Nous sommes donc dans le timing conformément à ce délai. Nous allons devoir discuter des modalités de fonctionnement de ces élections dans un comité restreint de manière à proposer à l’AG des solutions pratiques acceptables. Il faut bien dire qu’en 2010, nous avons adopté des statuts types dans l’excitation de participer au développement de l’histoire de la construction, sans vraiment nous préoccuper de leur efficacité fonctionnelle. Il y aura des aménagements à apporter à ces statuts qui seront proposés et votés en AG selon un processus tout à fait démocratique. Mais RC estime que cela demande du temps et de la réflexion et que ce n’est pas le moment d’en discuter ici maintenant.

RC rappelle que les membres du CA ont été élus en plusieurs temps, puisque le nombre de membres du CA est passé de 9 à l’origine à 12 membres afin de représenter plus équitablement les différents pays francophones au sein de notre association incluant la Belgique, la Suisse, le Canada, l’Afrique, etc.

Les membres actuels du CA sont les quatre membres du Bureau :

  • Valérie Nègre, trésorière
  • Philippe Bernardi, secrétaire
  • André Guillerme, vice-président
  • et Robert Carvais, président

et les huit membres suivants :

  • Antonio Becchi, italien, chercheur au Max Planck (Berlin)
  • Inge Bertels, belge, professeur à Anvers
  • Alberto Grimoldi, italien, professeur à Milan
  • Franz Graf, suisse, professeur à Lausanne
  • François Fleury, français, professeur à l’ENSA Normandie
  • Hélène Dessales, française, maître de conférences à l’ENS-Ulm

Parmi ces 8 membres, deux ont démissionné.

  • Jean-Pierre Sosson, belge, il y a quelques années. Il vient de décéder.
  • Roberto Gargiani, italien, professeur à Lausanne, sans raison.

Pour reprendre l’ordre du jour, il s’agit ici de remplacer un membre du bureau démissionnaire. D’après les statuts (art. 10), les membres du CA restant élisent parmi les membres du CA un membre du bureau pour remplacer le démissionnaire. RC a donc écrit aux membres du CA restant en leur demandant si certains se portaient candidats et s’ils ne pouvaient être présents qu’ils envoient une procuration. François Fleury s’est seul porté candidat à ce poste. Très proche de Joël Sakarovitch qui a été le garant de son habilitation à diriger des recherches, Il a été professeur à l’ENSA Lyon où il avait  co-organisé le 2CFHC. Il est actuellement professeur à l’ENSA Normandie. Sur les 10 membres actuels du CA – les 4 membres étrangers absents ayant donné une procuration –, aucune opposition ne se manifeste pour cette élection. François Fleury est élu membre du bureau à la place de Philippe Bernardi. [Applaudissements]

VN demande quand le CA et le Bureau de l’AFHC vont être renouvelés. RC répond que cela pourra s’organiser en deux temps au cours de l’année. Dans un premier temps une réunion de préparation de ces élections doit être organisée avec le CA tel qu’il est aujourd’hui, afin de relire, mettre à plat les statuts existants et proposer, le cas échéant, des modifications de manière à les rendre plus clairs, plus exploitables et facilement mobilisables. Par exemple, il est prévu par les statuts des élections annuelles du bureau [ce qui apparaît impossible pour le bon fonctionnement d’une Association] et un renouvellement du CA par tiers tous les deux ans à partir de la 5e année [sans aucune autre précision sur les modalités de fonctionnement de cette élection]. Ces propositions devront être présentées et votées en AG. A la suite de quoi et dans un second temps, une élection par tiers du CA pourra être organisée avec candidatures externes et bien entendu possibilité de se représenter pour les membres déjà en place, le bureau pouvant être alors élu par le nouveau CA. Ces dernières élections pourraient être réalisées, si elles sont bien préparées, dans la foulée de l’AG. La rédaction d’un règlement intérieur ne peut pallier une nouvelle rédaction des statuts. Dans le débat qui suit, il est fait mention de l’AHA qui se révèle – de la bouche de son président présent – ne pas être un modèle de bon fonctionnement.

2/- Activités de l’Association, bilan

Sans vouloir entrer dans le détail de toutes les réalisations de l’Association depuis le début de son existence, RC souhaite ne se focaliser que sur les trois points qui ont soulevé des débats lors de la dernière AG.

  • L’espace « jeunes chercheurs » sur le site de l’Association : S’il a été manifesté un réel enthousiasme de la part des membres de l’association présents lors de la dernière AG, nous nous sommes aperçus que nous ne connaissions pas la véritable attente des principaux intéressés, en l’occurrence les jeunes chercheurs. RC a envoyé un mail à cet effet en décembre à 19 personnes repérées doctorantes ou post-docs parmi les membres de l’Association. Deux réponses ont été à ce jour reçues pour dire leur volonté d’aider mais pas forcément sous la forme d’un forum qui serait quelque peu aujourd’hui passé de mode. Finalement il serait peut-être utile de donner la possibilité aux « jeunes chercheurs » de présenter leur recherche en cours (thèse ou autres). Cependant, cela ne nécessiterait pas l’usage d’un espace particulier. RC fait remarquer que cela pourrait être posté comme une information générale qui serait stockée dans un onglet « Projets de recherche ». VN avait même proposé que cette action puisse être généralisée à tous, indépendamment de la qualité de « jeune chercheur ». Léonore Losserand propose de réaliser, comme cela existe pour les historiens de l’architecture, une page facebook dédiée à l’histoire de la construction. Béatrice Gaillard propose un compte tweeter dédié à l’histoire de la construction. Guy Lambert précise que ces nouveaux média ne sont potentiellement efficaces que si la communauté les utilisant est suffisamment importante. Nous y avions songé pour la revue Ædificare. Emmanuel Château qui est bien au fait sur ces nouveaux média nous en avait dissuadés. François Fleury demande si les nouveaux média peuvent se faire l’écho de ce qui est sur le site. Il lui est répondu que cela pourrait être réalisé, mais par la réalisation en amont d’un blog spécifique qui alimenterait régulièrement les nouveaux média. Jean-Louis Mathonière précise néanmoins que le résultat sera infesté d’éléments parasites, ce qui rendrait le résultat peu probant. Béatrice Gaillard rappelle qu’il existe pour les recherches en cours les carnets dans hypotheses.org. RC fait remarquer la grande hétérogénéité de ces carnets de recherche qui sont tantôt constamment alimentés, tantôt rapidement taris. La proposition de déposer des informations sur les projets en cours (thèses ou autres) semble plus efficace. Il convient par conséquent d’envoyer en fichier word les projets de recherche intéressant l’histoire de la construction, si possible avec une illustration à notre webmaster Béatrice Gaillard (webmaster@histoireconstruction.fr ) et à contact@histoireconstruction.fr .
  • Les visites : Léonore Losserand (LL) qui les a organisées déjà formidablement bien pour l’AHA (l’action est désormais suivie par Catherine Blain) se propose de les organiser pour l’AFHC. Cependant, il faudrait que celles-ci présentent des caractéristiques « constructives » (charpente, voûte, etc.). LL – même si elle a des accès à certains chantiers – répond que cela ne pourrait se réaliser que s’il y avait des propositions venant de membres de l’Association qui connaîtraient les accès à des chantiers en cours (rénovation ou construction) via des architectes, des compagnons, etc. Philippe Bernardi propose que des visites soient organisées également en province, pas uniquement à Paris. La procédure à suivre est donc de suggérer une visite de tel ou tel lieu, de telle ou telle exposition, de tel ou tel chantier à LL (leonore.losserand@gmail.com) en lui fournissant les éléments pratiques la concernant (coordonnées des contacts). LL se chargera de la diffusion de l’information auprès de notre webmaster Béatrice Gaillard (cf. mails supra).
  • La bourse aux livres : Cette bourse consisterait à centraliser la liste des livres ou tirés-à-part dont chacun des membres de l’association souhaiterait se débarrasser, soit parce qu’il les ont en double soit parce qu’ils ne l’intéressent plus.Philippe Bernardi qui avait proposé de s’en occuper lors de la dernière AG n’a pas avancé puisque cette information n’a pas eu d’écho, étant donné le peu de membres présents lors de cette dernière AG. Il est toujours prêt à s’en occuper. RC donnera à PB la liste des présents, voire des membres de l’Association, afin qu’il les contacte à cette fin.

3/- Bilan financier :

N’ayant pas la possibilité de projeter le bilan, RC détaille l’ensemble des comptes de manière concise. L’AFHC possède quatre types de compte :

  • Un  compte Paypal qui fluctue en fonction des adhésions et des abonnements ;
  • Un compte de dépôt à la Caisse d’épargne ;
  • Un livret A également à la CE qui rapporte, mais peu, et qui constitue notre fond de garantie ;
  • Un compte Associatis qui contient une action de la CE (39,24€) et qui ne varie pas.

Crédits : 8450 €

  • Sur Paypal : 3400 €
  • Subvention du Ministère de la culture via le Laboratoire Architecture, Territoire et Environnement (auquel appartient François Fleury à l’ENSA Normandie) pour la revue Ædificare (2 n°) : 4000 €
  • Du livret A, il a été pris 1000 €
  • Dépôt en liquide de 50 € pour l’achat de deux numéros de revue de la part d’un collègue de passage à Paris.

Débits : 9285,35 €

  • Retrait DAB pour timbres : 20 €
  • Frais d’entretien du compte (à raison de 15 € par mois) soit 195 €
  • Table ronde organisé à la Cité de l’architecture autour de la revue : 661,29 € (apéritif et repas)
  • Achat d’exemplaires de la revue auprès de Classiques Garnier : 102 €
  • Le site a coûté (fin de création, reprise par Pauline) : 2475,40 €
  • Traductions (pour la revue : éditorial à traduire et relecture des résumés des articles des auteurs : 814,88 €
  • Aide à la publication des actes du 3CFHC : 3000 €
  • Paiement des subventions à CG pour n° 3 et 4 : 2000 €
  • OVH (nom de domaine) : 16,78 €

Entre les crédits et les débits, il n’y a apparemment pas d’équilibre. Les comptent sont plutôt légèrement déficitaires.

Il faut noter deux points supplémentaires :

  • Les subventions de 1000 €/par numéro à payer à l’éditeur pour les numéros 5 et 6 de 2019, soit 2000€ restent à régler.
  • Nous avons également à verser à l’éditeur les montants des abonnements pris par les adhérents en tenant compte du fait que nous avons décidé de faire prendre en charge par l’AFHC la différence entre l’abonnement à payer (49€) et le tarif préférentiel pour les adhérents (35€), soit le coût du port. Et cela est encore plus important pour les doctorants étrangers. Pour 2017, 2018 et 2019, nous devons plus de 2000 € à l’éditeur.

La situation financière est relativement saine, mais il ne faut pas oublier que notre dotation initiale de 50 000 € (reliquat du 4ICCH) se situe aujourd’hui autour de 30 000 € et que si nous ne trouvons pas rapidement quelques apports sous forme de mécénat, nous allons descendre rapidement au-dessous de cette somme, ce qui peut devenir préoccupant.

4/- Recherche de partenariat, bilan

Sur ce plan, VN en charge du dossier dit qu’elle a obtenu à l’occasion de l’exposition sur le chantier qu’elle a organisé, le nom de la personne qui s’en occupe désormais chez Saint Gobain (Marie de Laubier a rejoint les AN après avoir occupé la cellule archives et mécénat chez Saint Gobain). Elle pensait également à Eiffage.

Nous pourrions également penser à démarcher la Fédération française du bâtiment, les Compagnons du devoir, etc.

RC se dit prêt à accompagner VN dans ses démarches.

4/- Adhésions/Abonnements

Aujourd’hui pour 2020, nous avons relevé 39 adhérents dont 19 ont souscrit à l’abonnement préférentiel de la revue Ædificare. Ces chiffres sont en hausse par rapport à l’année dernière à la même époque, mais restent bien inférieurs à ceux des associations sœurs étrangères classiques comme les associations anglaise et espagnole, mais aussi des associations sœurs récentes comme l’association allemande (130 adhérents) et portugaise (70 adhérents). RC estime que nous devrions atteindre le chiffre de la centaine d’adhérents, mais nous en sommes très loin. Nous constatons néanmoins que le nombre d’étrangers adhérents est assez important de l’ordre d’un peu moins d’un tiers (Italie, Belgique, Suisse, Espagne, Allemagne et Canada), ce qui reste très encourageant.

Nicolas Moucheront demande si l’on dispose des chiffres sur l’abonnement des institutions. RC passe au point suivant pour lui répondre.

6/- Revue Ædificare :

Nous avons demandé à l’éditeur un retour sur la réception de la revue par les institutions d’enseignement et de conservation. Sa réponse n’a pas été précise. Nous avons néanmoins appris :

  • Qu’elle était imprimée à 500 exemplaires ;
  • Qu’elle se vendait très bien par abonnement, en dehors des abonnements des membres de l’Association. L’éditeur est très satisfait de la revue sous cet angle.
  • Que la revue est extrêmement bien référencée sur les bases de données bibliographiques scientifiques. Un effort particulier a été fait par l’éditeur pour indexer tous les articles à « histoire de la construction » systématiquement en langue anglaise puisque tous les articles voient leur titre et leur résumé court en plus de la langue française traduit en anglais. Ce qui fait que chaque article est achetable à partir de toutes les bases de recherche qui incluraient les productions des Classiques Garnier.

En ce qui concerne les abonnements par des institutions, la demande pourra être faite de nouveau à l’éditeur, mais d’ores et déjà, si nous nous référons à la base Sudoc.fr pour la France, en constante évolution, nous pouvons à ce jour dire que la revue est détenue dans les bibliothèques de 14 établissements (11 ENSA + 3 Universités) contre 7 établissements l’année dernière (5 ENSA + 2 Universités). Un doublement en un an, c’est déjà un bon début !

Il faut préciser que la revue existe sous les deux formats papier et numérique.

En revanche, il est impensable de  demander des subventions au CNRS qui est l’organisme de tutelle de Philippe et de Robert, car la politique d’aide de cette institution est focalisée uniquement sur les revues qui adhérent à la politique « Open access », c’est-à-dire à la diffusion gratuite en ligne des revues dans des délais restreints entre une et deux années, ce qui ne convient pas à notre éditeur. En revanche, les Classiques Garnier sont prêts à publier sans subvention, plutôt que de diffuser gratuitement le contenu de la revue, même après un certain délai. En revanche, les chercheurs peuvent toujours déposer dans HAL la dernière version de leur article sans y mettre la version mise en page et publiée par Garnier.

A propos du fonctionnement de la revue, RC remercie son secrétariat scientifique qui participe activement à la réalisation de la revue dans ses échanges avec les auteurs, les experts et le comité éditorial. Il convient de citer Maxime L’Héritier, Sandrine Victor et Emmanuel Château.

Il rappelle les thèmes des différents numéros déjà publiés :

2017-1, N° 1 : Varia

2017-2, N° 2 : Les techniques de construction dans les pratiques des traités architecturaux versus les écrits techniques

2018-1, N° 3 : Autorités et régulations du travail dans le champ de la construction (XIIIe –XIXe siècle)

2018-2, N° 4 : Recyclage et remploi : la seconde vie des matériaux de construction

2019-1, N° 5 : L’entrepreneur de bâtiment : nouvelles perspectives (Moyen Age – XXe siècle)

2019-2, N° 6 : Varia

Les numéros à venir porteront sur

2020-1, N° 7 : Varia

2020-2, N° 8 : Les comptabilités constructives

2021-1, N° 9 : Pierres et dynamiques urbaines

Plusieurs thèmes sont en discussion :

  • Les accidents constructifs
  • Littérature et construction
  • Epures d’architecture. En hommage à Joël Sakarovitch

Philippe Bernardi précise que cette liste est bien sûr indicative et que toutes les propositions sont les bienvenues, que ce soit pour des numéros thématiques ou bien des articles. N’attendez pas et parlez-en autour de vous. Par ailleurs, PB – qui s’occupe de la rubrique des comptes rendus – rappelle que si l’on veut écrire un compte-rendu sur un livre ou un article qui nous intéresse ou qui nous a plu voire déplu, il convient de se manifester auprès de PB. S’il s’agit d’un ouvrage qui vient de paraître, nous pouvons l’obtenir pour celui ou celle qui souhaite en faire une recension dans la revue.

VN propose que lors de journées d’étude ou de colloque, on puisse se rapprocher de la revue pour en publier les actes. RC fait remarquer à ce propos que ce n’est pas a priori le but d’une revue que de publier des actes de colloque et que si cela peut se pratiquer, il faut souligner deux particularités de la revue Ædificare qui contraignent cette proposition : d’être multilingue. Il convient de privilégier des regards internationaux et pas uniquement en français. Par ailleurs, il serait souhaitable que les thèmes choisis ne couvrent pas une temporalité trop courte, ne portent pas sur une seule période de l’histoire.

PB et RC rappellent enfin qu’il existe la possibilité de publier des sources inédites et des traductions de texte importants qui peuvent toujours être placées dans la partie Varia de la revue.

Certains membres présents signalent qu’ils ne reçoivent pas la revue bien qu’étant abonnés. RC précise qu’il a été averti de l’affaire et qu’il l’a fait remonter à l’éditeur. Il déclare que la raison en a été probablement le licenciement d’un salarié de l’éditeur en charge de cette mission. Il veillera à ce que cela ne se reproduise plus. Néanmoins, si cela était, il demande aux abonnés de se manifester auprès de lui.

7/- Préparation d’une bibliographie d’HC

C’est une idée dont RC parle depuis quelque temps et qui a été mise à l’ordre du jour de la Fédération internationale d’HC créée lors du Congrès de Bruxelles par les sociétés sœurs d’HC et qui constitue désormais un de ses objectifs en dehors de l’organisation des congrès internationaux. L’Angleterre a pris en charge sa construction à Cambridge. Les Britanniques ont élaboré des principes sans en discuter avec les autres et surtout l’idée principale est de laisser toute liberté à tout un chacun de déposer ses publications, bref aucune structuration réfléchie pour véritablement penser et « construire » cette bibliographie. Sans parler d’exhaustivité, à quoi sert une bibliographie si l’on ignore comment elle a été instaurée, ce qu’elle recèle et ses limites ? Et quelle est son domaine de définition ?

  • « Rentrer ses propres travaux » pose la question de qui ?
  • « le contenu de leur revue » certes, mais c’est un travail de base et facile.
  • Idem pour rentrer les 16 volumes des ICHC.

Tout cela n’est pas suffisant. En ce qui nous concerne, RC propose de travailler différemment, de mettre en place une collecte collective, selon des axes prédéfinis (histoire de l’art/histoire de l’architecture ; histoire des sciences et des techniques ; histoire des sciences humaines et sociales et archéologie/construction matérielle). Il conviendrait dans un premier temps d’établir, dans chaque champ, une liste de revues francophones (française, suisse, belge et canadienne) avec un chef de réseau et un réseau de jeunes chercheurs en général fervents « usagers » de bibliographie qui prendraient en charge de dépouiller un certain de nombre de revues de leur spécialité pour engranger des bouts de bibliographie d’HC. Il faudrait  bien entendu se donner un point de départ temporel pour le dépouillement. Chaque année, un relevé des articles d’HC serait constitué et pourrait être versé dans la base francophone (accessible à partir du site de l’AFHC), pour finalement rejoindre les bases étrangères à Cambridge. C’est un procédé assez simple qui pourrait être rapidement utile et profitable à tous. Ce ne serait pas un investissement lourd pour un résultat qui peut s’avérer riche.

Quelqu’un rappelle qu’il ne faudra pas oublier de dépouiller pour l’archéologie les publications des Ecoles françaises.

RC va établir une liste de revues avec comme référents : VN, PB et HD.

8/- 4CFHC – Tlemcen

Le colloque est organisé pour le 9 au 11 juin 2020. Il y a eu beaucoup de retard dans l’organisation dû aux organisateurs qui ont subi les conséquences d’une grève des étudiants. Nous sommes parvenus à un colloque comme ceux organisés en France avec les thèmes classiques suivants : les processus de construction, les matériaux, les transferts de savoirs etc. plus quelques originalités en raison du lieu où se déroule le colloque. Pour avoir visité personnellement le site, nous pouvons dire que les Algériens sont bien en mesure de l’organiser, ce dont nous ne doutions pas d’ailleurs. Néanmoins, les organisateurs ont dû restreindre le nombre de membres du Conseil scientifique du colloque car ils doivent payer l’intégralité des frais afférant à la venue de ses membres (billets d’avion, logement et nourriture). Ils ont placé un certain nombre de membres algériens dans le CS, sans que l’on sache vraiment s’ils sont véritablement compétents en histoire de la construction. Certains sont architectes, d’autres ingénieurs, d’autres encore historiens. Nous attendons leur CV à paraître en ligne pour aviser. Cependant, nous leur accordons notre confiance a priori. L’appel à contributions a été repoussé au 10 février.

Au 18 janvier, sur les 137 résumés reçus, 36 sont hors sujets. Ainsi, il est nécessaire d’avoir beaucoup de propositions car l’expérience montre qu’il y a toujours beaucoup de chutes sur le fond ou par défection.

De la même manière leur formulaire de reviewing a été reformulé à l’essentiel et doit répondre avant tout à deux questions :

1/- Est-ce que le sujet proposé appartient à l’HC ?

2/- Est-il scientifiquement présenté ?

RC a demandé d’avoir un simple regard au final sur le choix des propositions.

PB demande s’il y a une incidence de la tenue du colloque en Algérie sur l’Association ? RC répond que non pour l’instant. Un abonnement à la revue par un Algérien qui fait sa thèse en France ne peut être regardé comme lié à la tenue du Congrès.

Il est rappelé que, comme pour le précédent congrès, il serait peut-être possible de demander systématiquement aux auteurs retenus de s’inscrire obligatoirement à l’Association. RC répond que les Algériens ont un problème d’accès au paiement international via quelque moyen que ce soit.

Le logement et la nourriture ne sont pas des postes économiquement excessifs. En revanche, ce qui est onéreux est le visa pour les étrangers et le voyage. Le Comité algérien avait demandé à RC de constituer un dossier afin de réclamer de l’argent au Consulat français pour les membres du CS. Ce que RC a fait mais pour que cela puisse aider les étudiants venant d’Europe, et non les membres du CS, sous forme d’obtention de billets d’avion. RC demande également à l’Association de débloquer une aide supplémentaire pour les doctorants de 1000 € à redistribuer aux étudiants en complément de ce que nous obtiendrons du Consulat. Il faut savoir que les frais à dépenser au minimum sont de 280 € (200 pour le transport et 80 € de visa) plus l’inscription au colloque (100 € / 50 € pour les étudiants).

[La question éminemment importante en Algérie, hormis la question politique interne qui les regarde directement et pour laquelle nous espérons qu’ils apporteront une solution satisfaisante et de progrès, demeure le regard à l’égard des femmes.]

Il est demandé à RC quel est le levier qui permettra de garantir que les communications portent bien sur l’HC. RC garde comme moyen de pression le refus de publication des communications qui seront sans conteste hors-sujet si, par malheur, certaines arrivaient à passer la barrière du contrôle par le CS. L’édition devrait être – si nous y parvenons – une co-édition Picard avec un éditeur algérien qui a été présenté à RC. Il s’agit d’un professionnel qui travaille à moindre coup car la fabrication se fait en Espagne. Le livre serait diffusé par Picard.

PB revient sur le fait que l’Association, qui co-organise le Congrès, n’en retire aucun bénéfice. Devant l’impossibilité pour les Algériens de payer une cotisation en France, il est suggéré qu’une antenne de l’Association se base en Algérie. Cette solution sera proposée aux autorités organisatrices algériennes.

9/- 7ICCH – Lisbonne

Rien de particulier. L’appel à contribution est attendu.

10/- Questions diverses

Aucune.

19h35 : La séance est levée. La parole est aux Nantais pour la remise des actes du 3CFHC autour d’un verre et de quelques victuailles.