Assemblée générale, 20 juin 2016

Assemblée générale, 20 juin 2016

 

Institut national d’histoire de l’art, salle Walter Benjamin, 18h.

Présents [11] : Antonio Becchi, Philippe Bernardi, Robert Carvais, Hélène Dessales, Théodore Guinnic, Catherine Isaac, Maxime L’Héritier, Léonore Losserand, Arnaldo Sousa Melo, Hélène Rousteau-Chambon, Valérie Nègre.

Excusés [8] : Inge Bertels, Benjamin Egasse, Bernard Espion, Roberto Gargiani, Alberto Grimoldi, André Guillerme, Jean-Michel Mathonière, Sandrine Victor.

Ordre du jour :

1/- Etat du site et adhésions

2/- Etat financier

3/- Publication de « l’Histoire de la construction. Le méridien européen »

4/- La Revue d’histoire de la construction

5/- Parution des actes du 2CFHC, Lyon 2014 chez Picard, « Les Temps de la construction » et avancement du 3e Congrès francophone d’histoire de la construction (3CFHC, Nantes)

6/- Questions diverses

Robert Carvais ouvre la séance en rappelant, en premier lieu, l’ordre du jour (ci-dessus) regrettant le peu de personnes présentes qui s’explique certainement par une fin d’année universitaire chargée.

1/- Etat du site et adhésions

 Après les quelques corrections techniques de fonctionnement du site opérées à propos des renouvèlements d’adhésion, le site fonctionne correctement. A ce jour, soixante et une personnes sont adhérents de l’Association, ce qui maintient le niveau de l’année dernière, légèrement en hausse, d’autant qu’une dizaine d’anciens membres sont en attente de renouvellement d’adhésion. Il convient de préciser que nombre de doctorants nous ont rejoints, ce qui est un signe de satisfaction et d’encouragement. L’augmentation est également due au déplacement de la deadline du dépôt des propositions pour le 3CFHC qui doit se dérouler à Nantes dans la mesure où il a été décidé que tout participant de cette manifestation devra impérativement être adhérent à l’Association, les congrès francophones étant une initiative de l’Association. Un potentiel d’une centaine d’adhérents naturels demeure pourtant l’objectif à atteindre.

2/- Etat financier 

Peu de changements est à signaler.

Compte sur livret : 38 211,94 €

Compte courant : au 31 décembre 2015, 1 499,35 € (sachant que nous avons un troisième compte provisoire Paypal qui récupère les montants des adhésions au fur et à mesure qu’elles se produisent, à charge pour nous de les reverser régulièrement sur le compte courant) plus 2 200 € de virement de Paypal en 2016 jusqu’à ce jour, soit 3 699,35 €

Dépenses réalisées  au cours des 6 derniers mois : 2 665,77 €

  • Aménagement du site : 200 €
  • Divers frais bancaire : 16,99 €
  • Traductions : 2 141,55 €, soit :

(pour André Guillerme : 984 € ;

pour l’article français de Valérie Nègre et Guy Lambert  du Méridien européen : 329 € ;

pour un cadeau offert pour une première traduction générale bénévole : 89,20 €

pour la revue, notice et lettre en anglais : 246 € ;

pour la revue, notice et lettre en allemand : 217,35 €

pour la revue, notice et lettre en espagnol : 276 €)

  • Voyage à Cambridge à l’occasion du Third Annual Construction History Conferencedu Président de l’AFHC pour une participation à une table-ronde sur l’état de l’Histoire de la construction dans le monde : 307,23 €

Le solde du compte courant est donc de : 1033,58 €

Reste à payer une facture de 1 500 € comme aide à la publication des actes du 2CFHC, Lyon qui viennent de paraître chez Picard sous le titre « Les temps de la construction ».

3/- Publication de « l’Histoire de la construction. Le méridien européen »

 Ce rapport initié par Joël Sakarovitch, Antonio Becchi et moi-même dresse l’état des lieux de l’histoire de la construction dans les pays européens sur les dix dernières années : 2004-2014 et fait suite à celui publié en 2003 par l’éditrice Kim Williams, désormais épuisé. Après des remarques et observations d’harmonisation faites aux auteurs, nous avons pensé que ce rapport méritait d’être publié. Nous avons proposé un synopsis aux éditions Les Classiques Garnier qui semblent intéressés. Ils ont laissé entendre qu’une subvention serait la bienvenue. Nous avons demandé à cette fin à l’AFHC une somme de 1 000 € qui a été acceptée par le bureau. L’ouvrage multilingue, principalement en Français, sera volumineux (environ 600 pages) car il comprendra pour moitié un compendium de textes emblématique en histoire de la construction de la Révolution à nos jours. Cette anthologie sera constituée de quatre sortes de textes :

– Des articles de fond répondant à la question de l’identité du champ : qu’est-ce que l’histoire de la construction ?

– Des éditoriaux ou comptes rendus de revues expliquant la naissance de l’extension du champ et sa réception.

– Des introductions d’ouvrages ou de colloques programmatrices de recherche en histoire de la construction.

– Des exemples précis du champ dans différents secteurs comme la conservation, les sciences et les techniques, l’urbain, l’économie, le travail.

Hélène Dessales se demande si une publication dans une seule langue ne serait plus homogène, en anglais puisque la majorité sont déjà en anglais. C’est une bonne suggestion qui demanderait l’aval de l’éditeur.

 4/- La Revue d’histoire de la construction

 Robert Carvais distribue à l’assistance la notice annonçant la naissance de la revue Aedificare (cf. ci-joint en annexe). Les comités scientifique et de lecture sont en cours de constitution. Les particularités de la revue sont d’être multilingue, non thématique (sauf si les propositions ou articles reçus le permettent) et en ligne (et en papier à la demande). La revue est soutenue par le Ministère de la Culture, via l’ENSA Paris La Villette (équipe AHTTEP), à raison de 2000 € par numéro (la demande est à renouvelée annuellement). Au bout de 4 numéros, nous pourrons prétendre la plateforme Cairn.

Afin de pouvoir diffuser et obtenir un tirage papier à la demande, nous avons besoin d’un éditeur que nous avons du mal à trouver. Leur réaction est assez frileuse et souvent incohérente (Picard, PUF, PUR). Les PUF, après un long échange, refusent la proposition en objectant que la revue ne devrait se vendre qu’aux adhérents. Or si la revue st volontairement multilingue, c’est par définition qu’elle devrait se vendre au-delà des adhérents et de la France. C’est une attitude assez déplorable. De même que les PUR qui nous répondent le lendemain de la requête, « après une réunion du comité éditorial » !

Il serait important que nous trouvions un autre sponsor pour la revue pour un montant d’environ 4 000 €. Cela nous permettrait de n’engager, en tant qu’Association, que 4 000 € par an. Cette recherche est désormais prioritaire. Nous appelons les adhérents à suggérer des idées à cette fin.

Arnaldo Melo suggère que le portugais soit une langue acceptée par la revue. La remarque est retenue pour  le futur.

5/- Parution des actes du 2CFHC, Lyon 2014 chez Picard, « Les Temps de la construction » et avancement du 3e Congrès francophone d’histoire de la construction (3CFHC, Nantes)

 Une présentation des « Temps de la construction » est prévue le 21 juin à l’INHA, en présence de plusieurs directeurs de l’ouvrage. Nous remercions Arnaud Timbert de nous en avoir donné la possibilité. Au parcours rapide du livre, nous pouvons confirmer l’aspect international des congrès francophones.

Sur Nantes, RC fait les 3 remarques suivantes, sous le contrôle d’Hélène Rousteau-Chambon :

  • Sur la réception de l’appel à contributions : A Nantes, 196 propositions reçues (plus que Lyon 183, plus que Paris, 160). La progression est satisfaisante.
  • Sur la sélection opérée : A Paris, sur 160 abstracts reçues, 136 retenue et 24 rejetées ; A Lyon, sur les 183 propositions reçues, 147 retenues, et 36 rejetées ; Les textes reçues sont en nombre différents de ceux acceptées. A Paris, 136 propositions retenues et textes reçus, à Lyon, 121 textes reçus. Une autre sélection a été opérée après la réception des textes. A Paris, 125 textes définitivement publiés, à Lyon, 113 textes retenues dont 108 publiés. Cependant en raison du nombre de signes acceptés plus important, la publication de Lyon est plus volumineuse que celle de Paris avec pourtant 17 articles en moins.
  • A propos de la répartition des propositions pour le 3CFHC, Nantes : quant à la nationalité des auteurs : 60% proviennent de France, 26,5% d’Europe, 13,8 % du reste du monde. Les Belges sont passés devant les Italiens. Sur les 13,8 % du monde, beaucoup proviennent du Maghreb.

Sur les thématiques retenues,  et précisément sur les sujets classiques, la répartition est équitable ; en revanche sur les thématiques locales – sans doute trop nombreuses ou davantage travaillées en histoire de l’architecture et non en histoire de la construction -, la répartition est inégale. Hélène Rousteau-Chambon constate ces éléments mais précise que les propositions répondent souvent à plusieurs thématiques.

Antonio Becchi souligne que les Britanniques, pour leur Congrès nationaux, reçoivent beaucoup de résumés acceptés, mais peu de textes finaux. Il y a eu, par exemple cette année à Cambridge, près de 30% de chute. Robert Carvais estime que le temps imparti entre l’acceptation de la proposition et le rendu du texte est trop court, surtout s’il s’agit de l’écriture d’un texte dans une langue étrangère à sa langue maternelle.

6/- Divers

 Il est depuis longtemps question de créer un logo pour l’AFHC, une identité visuelle et une amélioration du site. Ce dernier devrait faire l’objet d’un nouvel habillage de façon à le rendre plus dynamique, et à donner la possibilité aux doctorants de prendre les rênes d’informations spécifiques, de présenter leur travaux, etc. A cette fin, nous avons établi avec Emmanuel Château un cahier des charges et prospecté auprès d’une dizaine de sociétés de service dans ces domaines. Six réponses ont été reçues suite à l’appel d’offres. Ces réponses ont été analysées et ont fait l’objet d’une sélection en fonction des critères requis dans le cahier des charges. Deux entreprises ont été retenues :

1/- Une designer, So Design (Sophie Préveyraud) et une informaticienne  Pauline Le Pallec : 3 700 €

2/- Un designer Jean-Marc Dumont et une informaticienne Esther Goldszmidt : 4 370 €

Leurs books respectifs sont présentés à l’Assemblée.

Valérie Nègre estime que ce qui fera la différence c’est la capacité à mettre en page la revue.

Il se dégage une impression générale majoritaire en faveur de la seconde proposition.

S’ensuit une discussion sur la possibilité ou non d’avoir un site responsive. Il est proposé de demander aux lauréats le prix d’un site « responsive ».

Annexe : Notice définitive de présentation de la revue Aedificare

Une nouvelle revue internationale d’histoire de la construction

Titre :  Aedificare.

Revue internationale d’histoire de la construction

Déclaration d’intention

Le succès des deux congrès francophones d’histoire de la construction (Paris, 2008 ; Lyon 2014) a démontré l’importance et le dynamisme de la recherche francophone dans ce domaine, comme la mobilisation forte des membres de la communauté européenne autour de la lingua franca. De plus, l’organisation  à Paris, en 2012, du 4th International Congress on Construction History établit la forte reconnaissance internationale à l’égard de la France pour porter une telle manifestation. Ces différents congrès ont été organisés par les écoles nationales supérieures d’architecture de Paris La Villette, Paris Malaquais, Versailles et Lyon, le Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) et l’Université de Lyon 2 en partenariat avec le Centre national de recherche scientifique (CNRS) et l’Association francophone d’histoire de la construction (AFHC). Les travaux de ces grands rassemblements ont donné lieu à des publications aux éditions Picard (Edifice & Artifice, 2010 ; Nuts & Bolts, 2012 et Les temps de la construction, 2016). Enfin, devant le développement sans précédent, tant national qu’international, au cours de ces douze dernières années, du champ d’études et de recherches lié au thème de l’histoire de la construction, l’Association francophone d’histoire de la construction et l’équipe Architecture histoire technique territoire patrimoine (ENSA Paris La Villette, UMR 3329) ont décidé de lancer une nouvelle revue internationale sur ce champ.

Malgré le nombre important de revues existantes dans la sphère scientifique, technique, architecturale et patrimoniale, tant en France qu’à l’étranger, qui accueillent des travaux de notre champ de prédilection, seule une revue britannique le Construction History Journal existe depuis une trentaine d’années. Cette revue, de langue anglaise, offre aux historiens et aux praticiens, amateurs et spécialistes de l’histoire de la construction, un lieu scientifique de grande qualité pour publier et diffuser leurs travaux. Mais le grand avantage de l’anglais qui facilite la communication est aussi un handicap pour les chercheurs européens qui doivent faire traduire leurs textes. Trouver de bons traducteurs qui connaissent les notions fondamentales de la construction (anciennes et récentes) est à la fois difficile et couteux. Nous pensons même qu’il y a une perte de sens souvent dans l’acte de traduire, aussi correctement qu’il ait été réalisé.

C’est donc pour faciliter la communication des travaux et garder la richesse des idiomes que nous envisageons de créer une revue internationale écrite en plusieurs langues européennes. Cette revue sera menée dans la perspective d’une complémentarité scientifique et avec un souci de bonne entente avec les éditeurs de l’International Journal of the Construction History Society. Le rapport de recherche L’histoire de la construction. Un méridien européen[1] qui dresse le bilan 2004-2014 par pays de la recherche et de l’enseignement dans le champ apporte la preuve incontestable de l’essor tout azimut de l’histoire de la construction et par conséquent la nécessité d’un nouveau lieu de publication en Europe.

Objectifs de la revue 

La revue poursuit quatre objectifs principaux :

– Sensibiliser le public et les professionnels du bâtiment à la matérialité de l’architecture (rôle des matériaux, des procédés de construction, du chantier, des acteurs de la construction, etc.) ainsi qu’au patrimoine technique.

– Créer un espace de travail permettant de rapprocher les chercheurs issus de différentes disciplines (histoire de l’art et de l’architecture, histoire des techniques, archéologie, anthropologie, histoire du droit et de l’économie, etc.) et les praticiens (architectes, ingénieurs, restaurateurs, conservateurs).

– Rapprocher les chercheurs et les gens de métier des grandes, moyennes et petites entreprises du bâtiment en rendant compte des recherches menées dans le cadre de ces entreprises.

– Offrir une tribune aux doctorants en leur permettant de publier des articles sur les thèses en cours, voire les résultats ou les prolongements de celles-ci.

Appel à contributions

L’Histoire de la construction n’est pas une discipline mais un objet de recherche scientifique de plus en plus sollicité tant sur le plan national qu’international. Elle concerne un objectif intemporel de l’homme, de l’Antiquité à nos jours. Pourquoi et comment réaliser une enveloppe compartimentée pour être ou agir ? Ce questionnement est nécessairement interdisciplinaire. Ainsi, si l’histoire de la construction constitue a priori un champ de l’histoire des sciences et des techniques, elle rejoint inévitablement les sciences humaines et sociales dans leurs aspects les plus variés, sur de multiples terrains, comme œuvre humaine mais dont les contextes économique, juridique, social et politique jouent un rôle déterminant. L’archéologie du bâti se complète par une archéologie de la construction. L’histoire de l’art, et en particulier l’histoire de l’architecture, en crise depuis quelques années, entreprend de s’associer à cette entreprise en choisissant des thématiques nouvelles empruntées à ce champ comme le chantier, les savoirs pratiques, les statuts des professions, etc.

L’histoire de la construction n’est pas que matérielle. Intimement liée à la conception de projet, elle participe aussi de l’immatériel. Elle relève en aval également de réflexions autour de l’homme au travail, des réseaux d’affaires et d’entreprises, et plus, de crédit, de financements, d’investissements, financiers ou idéologiques. Elle commence même à partir du moment où le maître d’ouvrage commande la conception au maçon – il fut un temps – à l’architecte ou à l’ingénieur et se poursuit par l’usage du disegno et la réalisation fonctionnelle du bâti.

Il est possible d’aborder cette histoire de façon encyclopédique :

– soit de manière diachronique : conception, exécution, entretien/amélioration, patrimoine

– soit de manière synchronique : processus, acteurs, matériaux.

Mais notre volonté est plutôt de faire évoluer le savoir par l’introduction de questionnements transversaux, innovants, travaillés à partir de sources inédites, croisant des modalités appartenant à des disciplines différentes (les fouilles archéologiques, les archives papiers, les traces orales et dessinées, les savoirs pratiques non écrits, les reconstitutions et modélisations expérimentales, etc.)

Les lieux de l’histoire de la construction sont pléthores : de la carrière au chantier en passant par l’usine, de la loge du tailleur de pierre aux bureaux d’études en passant par les locaux de l’entreprise, des agences d’architectes aux salles d’audience des tribunaux, en passant par la table du gestionnaire , l’étude du notaire, le scriptorium des fabriques…

Nous lançons ainsi un appel à toutes les personnes intéressées afin qu’elles proposent un article dans le champ de l’histoire de la construction quelle que soit la période d’étude choisie, de l’Antiquité à la période contemporaine. Pour le démarrage de la revue, nous nous bornerons à suggérer des thèmes susceptibles d’ancrer votre réflexion dans une large dialectique séduisante à même de croiser les approches disciplinaires, comme par exemple:

  • Généalogie du champ / discipline
  • La matérialité en histoire de la construction
  • Une vision anthropologique des techniques constructives
  • Les sources multiples du chantier
  • La transmission des savoirs constructifs
  • Acteurs et agents et moyens économiques
  • Construire, entretenir, détruire
  • La propriété et le droit de construire
  • Technique ou science constructive ?
  • La littérature constructive
  • Expertise et partage du savoir technique ou empirique

Modalités de la revue

 La revue d’histoire de la construction est une revue multilingue, de qualité scientifique contrôlée et principalement éditée en ligne.

  • Multilingue : sont acceptées les cinq langues européennes les plus parlées par les citoyens européens tant comme langue maternelle que comme langue secondaire ou langue étrangère (l’anglais, l’allemand, le français, l’italien et l’espagnol)[2], avec l’obligation d’un résumé long (environ 3 000 signes espaces compris) en anglais ou en français le cas échéant.
  • Qualité scientifique contrôlée : chaque proposition sera soumis anonymement en double aveugle à deux membres du comité de lecture constitué, voire à des personnalités ad hoc choisies en fonction du sujet traité. La revue est donc labellisée par un système d’examen par les pairs et est dotée en plus d’un comité scientifique international garant du respect de ces règles.
  • Edition principalement en ligne : la revue est éditée en ligne et sera disponible directement aux adhérents de l’association en priorité et gratuitement et (à la demande) en version papier (150 ex.) dont les prix restent à fixer avec l’éditeur. Les adhérents de l’association recevront un exemplaire papier s’ils le souhaitent.

La revue sera structurée en 3 parties et sera introduite par un éditorial de circonstance problématisé.

  • La première sera composée d’au moins 4 articles de fonds réunis, si possible, autour d’un thème et formera donc un dossier avec introduction et bibliographie. Ces articles ne sont pas limités en nombre de signes.
  • La seconde, titrée varia, sera composée d’articles de moindre ampleur (30-50 000 signes), de débats-controverses, de publication ou traduction de sources, d’interviews ou d’« Etat de la recherche » ouvert aux jeunes chercheurs pour une présentation des travaux en cours.
  • La troisième titrée comptes rendus comportera des recensions d’ouvrages, d’articles, d’exposition, etc.

Comités

(en cours de constitution et sous réserve de validation et d’acceptation par les intéressés)

Comité éditorial

Philippe Bernardi, CNRS, Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris, UMR 8589, Université Panthéon Sorbonne

Robert Carvais, CNRS, Centre de théorie et analyse du droit, UMR 7074, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, ENSA Paris Malaquais et Paris La Villette

Valérie Nègre, ENSA Paris La Villette, UMR 3329 Architecture Urbanisme Société : savoir, enseignement, recherche

Secrétariat scientifique

Emmanuel Château, Université de Montréal, conseiller en humanités numériques

Maxime L’Héritier, Université de Paris 8, EA 1571, Histoire des Pouvoirs, Savoirs et Sociétés (HISPOSS)

Sandrine Victor, Université d’Albi, UMR 5136 France Méridionale et Espagne: Histoire des sociétés du Moyen Age à l’époque contemporaine

Comité scientifique

Comité de lecture

Instructions aux auteurs

 Langues acceptées : français, anglais, allemand, espagnol, italien

Les conventions de chacune des cinq langues acceptées par la revue sont acceptés, en particulier :

  • L’usage des guillemets avec ou sans les espaces insécables : « , “, ‘.
  • Les espaces insécables avant ou après la ponctuation notamment : « , “, ‘, ; , :, ?, !, etc.
  • Les majuscules dans les titres (langues anglo-saxonnes)
  • Les accents propres à chaque langue ou leur absence.
  • L’usage des chiffres romains ou arabes pour les siècles (XVIIe siècle, mais 17th century)
  • La façon de citer les dates…

En dehors de ces traditions, les règles de la revue sont les suivantes :

1/- Règles générales :

Mots obligatoirement en italiques : mots en langues étrangères par rapport à la langue utilisée, donc op. cit., ibid, cf., a priori, a posteriori…

Pas d’usage du gras (à l’exception de la structure), ni de capitales (à l’exception du début des noms propres, des institutions, de l’usage des majuscules pour les substantifs en Allemand, etc.)

2/- Corps du texte :

Le texte doit être saisi dans le logiciel Word en Times New Roman, taille 12, interligne 1.5

Il doit être envoyé à l’adresse de la revue [aedificare.revue@gmail.com] avec une notice bio-bibliographique entre 5 à 10 lignes le concernant, deux résumés, un court dans la langue de l’article (une dizaine de lignes) et un long (d’au moins 3 000 signes espaces compris) en anglais ou en français le cas échéant.

Enfin, Il est demandé 5 mots clefs à l’auteur, dans les deux langues choisies par l’auteur (la langue de l’article et celle de son long résumé). Les mots clefs doivent être d’abord génériques, précisant l’espace et le temps, puis spécifiques. Exemple : Moyen-Âge, Catalogne, fabrique, comptabilités, gestion financière.

L’article doit être structuré grâce au « stylage » de Word : Titre pour le titre de l’article, Titre 1, Titre 2, Titre 3 pour les niveaux suivants.

3/- Notes de bas de pages / bibliographie 

(cf. 5/- références bibliographiques).

Les articles seront soumis à la revue avec la bibliographie en notes de bas de page. Dans le cas où l’article est retenu pour composer le dossier thématique, une bibliographie à part sera demandée, augmentée ou non selon le souhait de l’auteur.

Les noms de famille des auteurs et les chiffres romains seront écrits en petites majuscules.

 4/- Citations

Les citations de moins de cinq lignes seront insérées dans le texte et mise entre guillemets. En revanche celles de plus de cinq lignes seront détachées du texte par un interligne double et  seront inscrites sans guillemets.

5/- Références bibliographiques

Les références bibliographiques seront citées en note de bas de page, dans leur version longue lors de la première citation, puis dans une version abrégée.

Exemples :

Ouvrage :

[Première citation] : Philippe Bernardi. Maître, valet et apprenti au Moyen Âge. Essai sur une production bien ordonnée. Toulouse : Méridiennes, 2009, p. 52.

[Citation suivante si plusieurs travaux de l’auteur sont cités dans l’article] : Ph. Bernardi. Maître, valet et apprenti… op.cit., p. 52.

[Sinon] : Ph. Bernardi. op. cit., p. 52.

 Ouvrage collectif :

 Julien Dubouloz et Alice Ingold (dir.). Faire la preuve de la propriété. Droits et savoirs en Méditérranée (Antiquité – Temps modernes). Rome: Ecole française de Rome, 2012.

 Chapitre d’ouvrage collectif :

Joël Sakarovitch. “ Auguste Choisy, engineering student: a technical training with a pinch of human and social sciences”. In: Javier Giron y Santiago Huerta, ed. Auguste Choisy (1841-1909). L’architecture et l’art de bâtir. Madrid: Instituto Juan de Herrera, 2009, p. 371-386.

Article de revue :

Nicolas Lyon-Caen. « L’immobilier parisien au xviiie siècle. Un marché locatif ». Histoire urbaine. Juillet 2015, 43, p. 55-70.

Référence sur site électronique :

Antoine Picon. “The engineer as judge: engineering analysis and political economy in eighteenth century France”. Engineering Studies, 2009, 1:1, p. 19-34 [consulté le 8 décembre 2015]. Disponible à l’adresse : http://dx.doi.org/10.1080/1937862090272517

6/- Illustrations, graphiques et tableaux

L’emplacement des illustrations, graphiques et tableaux doit être signalé dans le texte par l’introduction des abréviations Fig., Graph. et Tab., le cas échéant.

Les légendes  doivent être référencées comme suit : Fig. 1, titre, auteur / source, et transmises dans un fichier à part

L’auteur doit vérifier que les images / figures dont il n’est pas l’auteur sont libre de droits. Dans le cas contraire, il doit faire la demande auprès du propriétaire de l’image / figure avant de la soumettre à la revue.

La résolution des images doit être au moins égale ou supérieures  à 300 dpi.

[1] Consultable en ligne https://www.histoireconstruction.fr/rapport2015/

[2] Eurobaromètre spécial n° 386 de la Commission européenne : Les Européens et leurs langues, juin 2012, étude réalisée en février-mars 2012 sur http://ec.europa.eu/public_opinion/archives/ebs/ebs_386_fr.pdf [consulté le 1er avril 2016].