Les architectes au travail, 1795-1940

Les architectes au travail. Les conditions d’apparition, d’évolution et d’uniformisation des lieux et des structures d’activités des architectes, 1795-1940
Par Maxime Decommer, Laboratoire ACS,
thèse de doctorat d’architecture, soutenue à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris-Malaquais, le 3 février 2014.
Sous la direction de Monique Eleb, professeur émérite, Université Paris-Est / ENSA de Paris Malaquais
Jury : Anne-Marie Châtelet (ENSA Strasbourg), Viviane Claude (IFA), Gérard Ringon (ENSA Toulouse) et Thierry Verdier (Université Paul Valéry – Montpellier 3).
Résumé :
Cette thèse est une histoire des agences d’architecture en France de la Révolution jusqu’à la fondation de l’ordre des architectes en 1940. Son but est d’interroger les rapports ente l’institutionnalisation de la profession d’architecte et la définition des règles d’activités. L’hypothèse générale est la suivante : les principales forces du processus d’institutionnalisation (l’Etat, les maîtres d’ouvrages privés nés de la Révolution industrielle, les associations corporatistes, l’Ecole des Beaux Arts, le marché de la commande architecturale) ont à la fois désigné qui pouvait être architecte et comment exercer cette profession. Elles ont donc influencé, parfois codifié, les modes, les conditions et les méthodes de travail des acteurs du milieu qu’elles légitimaient.