Séminaire « Construire, Restaurer, Détruire. Les chantiers du XVIIIe au XXe siècle »

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Séminaire « Construire, Restaurer, Détruire. Les chantiers du XVIIIe au XXe siècle »

 

 La restauration, au XIXe siècle, s’inscrit dans un Long Moyen Âge achevé avec les cathédrales de Clermont, de Moulins ou de Cologne. A cet égard, les pratiques restauratrices s’inscrivent à leur tour dans le temps long de la transmission. Cependant, d’autres techniques émergent simultanément soumettant les monuments à l’expérimentation de nouvelles technologies.
Ce séminaire propose d’élargir nos connaissances sur leur réception et leur reproduction, ainsi que sur la question générale des restaurations en s’intéressant aux nombreux travaux réalisés tant en contexte civil que religieux. Grâce aux nombreux chantiers qu’il a surveillés et conduits dans la seconde moitié du XIXe siècle, E. E. Viollet-le-Duc a pu développer une réflexion sur l’histoire de l’architecture du Moyen Age en France et écrire son Dictionnaire. Ce séminaire propose d’approfondir la réflexion sur les restaurations pour une période couvrant une aire chronologique large, précédant et dépassant la période d’activité d’E. E. Viollet-le-Duc.

En partenariat avec Laboratoire TRAME (EA 4284), université de Picardie Jules Verne

Comité scientifique

  • Fabienne Chevallier, musée d’Orsay
  • Guy Lambert, ENSA Paris-Belleville
  • Jean-François Luneau, université Clermont Auvergne
  • Julien Noblet, INHA
  • Emilie d’Orgeix, université Bordeaux-Montaigne
  • Bruno Phalip, université Clermont Auvergne
  • Arnaud Timbert, université de Picardie Jules Verne
  • Mercédès Volait, In-Visu

Domaine et programme de recherche

Histoire et théorie de l’histoire de l’art et du patrimoine, dirigé par Marie-Anne Sarda.

Programme

  • 9 février 2018
    Construction de chiffres, de mots et d’images : « cahiers » et correspondances de chantiers du XVIIIe au XXe siècle

Le chantier est producteur de ses propres archives : bâtir, restaurer ou détruire sont des actions qui s’accompagnent toujours d’une production parallèle faites de chiffres, de mots et d’images accompagnées à partir du xixe siècle par la rédaction quotidienne de cahiers qui narrent le chantier et donnent une cohérence à l’ensemble des sources produites. Ces derniers ouvrent une fenêtre souvent inédite sur le domaine de la construction en autorisant des enquêtes sémantiques, sociologiques et techniques. Ils constituent donc des sources aussi bavardes que prolixes, mais souvent ignorées dans l’écriture de l’histoire sociale et matérielle de la construction. L’objet de la séance sera donc de proposer une première approche de cette source afin d’évaluer avec plus de précision le potentiel scientifique qu’elle suppose.

Intervenants

  • Fabienne Chevallier, musée d’Orsay
  • Alexandre Cojannot, Archives Nationales
  • Stéphanie-Diane Daussy, université Lumière-Lyon 2
  • Guy Lambert, ENSA Paris-Belleville
  • Léonore Losserand, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
  • Arnaud Timbert, université de Picardie Jules Verne

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Informations pratiques

9 février 2018 – 9H-13H
Galerie Colbert, salle Giorgio Vasari
Institut national d’histoire de l’art
2, rue Vivienne ou 6 rue des Petits Champs
75002 Paris
entrée libre